Arboretum de Quincé : l’ultime phase de la ZAC Beauregard‑Quincé à Rennes

ZAC Beauregard-Quincé : L'Arboretum lance la dernière étape

Rennes - Promotion immobilière - Hervé Koffel le 29/07/2025

Au nord-ouest de Rennes dans le quartier Villejean-Beauregard, la ZAC Beauregard-Quincé s’apprête à refermer un chapitre urbain ouvert il y a deux décennies. Sur 27 hectares façonnés entre bocage et équipements publics, l’Arboretum de Quincé est la dernière pièce du puzzle qui scellera la métamorphose du site, offrant aux futurs habitants une véritable canopée domestique.

Découvrir les appartements de la résidence Arboretum de Quincé

Vingt ans d’aménagement au nord-ouest de Rennes

Timeline de la ZAC

L’histoire de Beauregard-Quincé se lit comme celle d’un paysage bocager que la ville a patiemment greffé à son urbanité.

Nature et respect de l'environnement, les objectifs initiaux de l'écoquartier

Dès l’origine, le cahier des charges a posé trois boussoles : nature, eau, énergie.

Préserver le bocage : haies, talus et fossés guident le découpage des îlots afin que la ville épouse le maillage agricole plutôt que de l’effacer.

Gérer l’eau à ciel ouvert : noues, toitures végétalisées et matériaux perméables remplacent canalisations et regards, comme un réseau sanguin visible qui ralentit les ruissellements. « La gestion des eaux pluviales se déploie à ciel ouvert », rappelle la fiche-projet Territoires Rennes.

Réduire les consommations énergétiques : conception bioclimatique, matériaux biosourcés, équipements sobres. L’aménageur y voit une « réduction intégrante des dépenses énergétiques » plutôt qu’un simple bonus environnemental.

À ces lignes directrices s’ajoute l'ambition sociale d'accueillir d’ici 2026 quelque 1 430 ménages aux profils variés, tout en maintenant un socle d’activités agricoles et culturelles. Cette cohabitation, portée aujourd’hui par l’Arboretum et la ferme associative, entend transformer la ZAC en un écosystème à part entière.

L'Arboretum de Quincé en quelques chiffres

  • 145 logements au total, dont 119 appartements, 22 maisons (T4 et T5) et 4 logements intermédiaires
  • 79 logements du T2 au T4 dans la tour "Émergence" en R+16
  • 2 locaux d'activité au RDC
  • 40 logements du T2 au T5 dans le collectif "Tixile" en R+7
  • 1 prairie centrale ceinturée par les maisons
  • 107 logements/ha sur une parcelle de 13 586 m²
  • 8500 m² d'espaces verts, soit 63 % de l'emprise foncière
  • 146 places de parking, dont 126 en sous-sol et 20 en surface

Portrait robot d’un logement

zac beauregard quincé résidence arboretum – une terrasse en bois de la résidence neuve Arboretum de Quincé

Le bois et la sobriété carbone à l'honneur

Une vitrine de l’« AMI Construction bois pour tous »

En 2018, Rennes Métropole a lancé un appel à manifestation d’intérêt destiné à massifier la filière bois locale et à hisser 700 logements biosourcés au-dessus du périphérique d’ici 2025. Le projet de l'Arboretum de Quincé s’est hissé en tête du palmarès en 2021 : sa tour de seize étages, assemblée autour d’un noyau béton, sert de « démonstrateur industriel » pour des panneaux ossature bois préfabriqués en Bretagne, selon Anthracite Architecture.

Hybride, léger, répétable

Objectif E3C2, maisons passives

Les deux immeubles visent le jalon E+C- (à hauteur E3C2), et donc fera état d'une excellente performance énergétique en plus d'une empreinte carbone réduite. Les 22 maisons et quatre intermédiaires, eux, ambitionnent le standard passif : besoin de chauffage inférieur à 15 kWh/m² · an, étanchéité inférieure à 0,6 vol/h à 50 Pa, orientation sud-ouest et débords végétalisés jouant le rôle de brise-soleil l’été.

Un nouveau rapport à la nature

Adossement au « grand poumon » de Quincé

Sur la lisière nord du quartier, l’Arboretum s’ouvre directement sur 15 hectares de prairies, de vallons et de bosquets que la Ville destine au futur parc de Quincé. L’aménageur y promet la plantation de près de 3 000 arbres et arbustes, l’installation d’un pump-track, d’aires de jeux et de trois observatoires ornithologiques.

Pour mesurer l’ampleur de la canopée : à horizon 2027, la frange verte pèsera 60 000 m² de vallons naturels, 36 000 m² de petits bois et 17 000 m² de prairies de jeux, le tout complété par 15 000 m² de roselière en fond de talweg, véritable éponge contre les ruissellements.

« Un cadrage urbain au profit du paysage »

Les architectes, Anthracite Architecture et Atelier WOA, décrivent la tour Émergence comme une porte d’entrée en direction du futur Parc naturel de Quincé ; son élancement crée un cadrage qui aimante le regard vers les champs. Entre la tour et l’immeuble Tixile, un parvis planté lance un cheminement vers les haies bocagères : les concepteurs y voient « la première séquence d’un parcours menant aux champs ».

Venelles, jardins partagés, prairie centrale

Au nord, deux rubans de maisons aux allures de longères encadrent une prairie fruitière. Des venelles piétonnes plantées y débouchent, de sorte que chaque foyer passe « par un tunnel de verdure avant d’entrer chez soi » selon l’équipe de maîtrise d’œuvre. L’implantation limite les vis-à-vis : pignon aveugle d’un côté, abri de jardin de l’autre, massif planté au milieu, pour que la façade vitrée s’ouvre sur un jardin intime.

1 logement = 1 arbre

Dans ce décor, la règle est simple : chaque appartement ou maison vaudra la plantation d’un arbre. Le geste peut sembler symbolique, mais il constitue pourtant un comptage précis qui, ajouté aux 3 000 sujets du parc, doit faire basculer le bilan carbone négatif de l’opération.

La ferme et l’agriculture urbaine en contrepoint

En lisière de la résidence, 55 000 m² sont réservés à l’agriculture urbaine pour des serres solidaires, jardins familiaux et pâturages accueillent déjà le collectif 35 Volts, qui anime une guinguette estivale et des ateliers de maraîchage. De quoi transformer le simple « fond de parcelle » en scène alimentaire locale avec fruits, légumes et œufs produits à moins de deux cents mètres des cuisines.

Ainsi, loin du green-washing, l’Arboretum de Quincé s’arrime à un socle végétal généreux avec un parc public XXL, un verger privé par logement et une ferme ouverte. Trois racines pour ancrer durablement la dernière pièce du quartier Beauregard-Quincé dans la terre rennaise.

 

Des logements abordables pour la mixité sociale

L’Arboretum revendique une palette complète de solutions résidentielles, du logement très social au bail réel solidaire (BRS) :

Tour Émergence : Parmi les 79 logements , 25 sont en PLAI (Prêt Locatif Aidé d'Intégration), 11 en PLUS (Prêt Locatif à Usage Social) et 43 en LLI (Logement Locatif Intermédiaire).

Immeuble Tixile : L'intégralité des 40 logements sont sous un statut de reconstitution d'offre sociale, et destinés à des ménages relogés dans le cadre du NPNRU. Ils sont éligibles aux subventions ANRU et aux prêts CDC.

Maisons & intermédiaires : Les 22 maisons (T4/T5) et les 4 T4 intermédiaires seront en BRS et en accession coopérative, disponibles sous condition de ressources et à des prix encadrés.

Des acteurs publics et coopératifs main dans la main

La gouvernance s’appuie sur une chaîne courte :

"Le partenariat exemplaire entre les opérateurs de cet ambitieux programme et l’application des outils de mixité sociale vont permettre d’accueillir des publics très diversifiés dans ce quartier très agréable à vivre qu’est devenu Beauregard."

Antoine Rousseau, directeur général d’Archipel Habitat
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